Novembre et les Celtes : un mois sacré de transformation
Pour les Celtes, novembre, avec Samain comme apogée, marquait une période où le monde des morts et des vivants coexistaient plus intimement. Ce mois invitait au repos, à la transformation et à la purification, tout en préparant l’esprit à la renaissance qui suivrait.
Samain : la nuit où les mondes se rejoignent
Pour les Celtes, le mois de novembre occupait une place centrale, marqué par Samain (ou Samhain), une fête majeure de leur calendrier. Cette célébration, tenue le soir du 31 octobre au 1er novembre, marquait la fin de l’année celtique et le début de la « saison sombre ». Plus qu’un simple changement de saison, c’était un moment sacré porteur de profondes significations spirituelles, ancré dans les cycles de la vie, de la mort et de la renaissance. Découvrez comment les Celtes percevaient cette période unique.
Le début de la saison sombre
Une période de repli et de régénération
Samain marquait également le début de la « saison sombre ». Loin de craindre cette obscurité, les Celtes l’acceptaient comme un moment de repos et de contemplation, indispensable pour préparer le renouveau du printemps. La saison sombre symbolisait une introspection profonde, invitant chacun à reconnaître l’inévitable cycle de vie et de mort.
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Rituels de purification et d'abandon
Pendant Samain, les Celtes effectuaient des rituels pour conclure l’année écoulée et accueillir symboliquement la nouvelle. Des feux étaient allumés, non seulement pour éclairer, mais pour purifier, protéger, et symboliser la lumière face à l’obscurité. Des objets symboliques ou des morceaux de récolte y étaient souvent brûlés, symbolisant l’abandon des éléments du passé qui n’avaient plus de raison d’être.
Novembre : une pause dans le quotidien
Après Samain, la vie quotidienne ralentissait. Les travaux agricoles prenaient fin, laissant place à une période de calme propice au partage des histoires, chants et contes, qui perpétuaient la tradition orale celtique. Les guerriers rangeaient leurs armes. Cette pause dans les activités permettait aux membres de la communauté de se recentrer et de renforcer leurs liens.
Préparation pour le retour de la lumière
Malgré l’obscurité symbolique de novembre, les Celtes savaient que la lumière reviendrait au solstice d’hiver avec Yule. Samain, et tout le mois de novembre, rappelaient que vie et mort sont indissociables et cycliques. Les symboles de renaissance étaient présents dès cette période, marquant l’attente patiente du retour de la lumière.
Un cycle lunaire et solaire harmonisé avec la nature
Les cycles lunaires jouaient également un rôle central dans la vie celtique. Samain représentait une transition vers la saison sombre, reflétant une pleine conscience des cycles lunaires et solaires. En novembre, les Celtes observaient les rythmes de la nature et adaptaient leur vie à ces cycles, en symbiose avec le monde qui les entourait.
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